mardi 10 février 2009

You know who you are




Telepathe toujours : voir aussi d'où elles viennent ! C'est à dire leur ancrage fantasmatique, leur modèles : C'est à dire comment elles projettent leurs corps sur scène et de quel bain sonore elles ont besoin pour faire bouger et apparaitre leurs corps : Pour le son et les vibes : une ambiance de Pink Floyd en 1967 (ailleurs dans le temps et dans l'espace - Londres vu depuis New-York), de la reverb' lointaine qui creuse un espace infini et fractalisé venu du Shoegaze (Slowdive) Ici le mur du son on l'a déjà vécu, on ne le recherche plus comme aux débuts de My Bloody valentine, c'est un souvenir qui résonne encore dans les tympans mais cela ne représente plus d'enjeu de mettre les amplis et les pédales d'effets au maximum. L'interview sur Nylon TV révèle aussi la nature de leur travail musical, un travail de studio à la Daft Punk, des héritiers de 50 ans de pop retraités dans leur laboratoire personnel. A cela s'ajoute une rythmique tribale qui encourage la transe et l'e décollement corps/conscience. Tribalisme sommaire qui permet ouvre un horizon oriental, exotique (façon fin XIXeme siècle), un horizon et un désert de sable, NOIR, comme un paysage irakien (écoutez le bien nommé Frontier de Dead Can Dance justement) enfumé par les puits de pétrole en feu, devenu un arrière plan dramatique aux fêtes new-yorkaises, non pas de façon glamour ou glorifiée, mais un arrière-plan fascinant, inévitable, "inescapable", une toile de fond sur lequel se joue ce psychédélisme rénové, expiatoire, sombre mais avec retenue et élégance.




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